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Empathie, sympathie et contagion émotionnelle

L’empathie est une attitude thérapeutique essentielle. Elle est définie comme « la capacité à se mettre à la place d’une autre personne pour comprendre ses sentiments ou à se représenter la représentation mentale d’une autre personne ». En d’autres mots, l’attitude de compréhension empathique permet au thérapeute qui l’adopte d’entrer dans et de saisir le cadre de référence de l'autre, avec ses composantes émotionnelles et ses significations.

De plus, cette définition peut être perfectionnée grâce aux récentes recherches menées dans le domaine de la neuroscience cognitive qui distingue trois formes d’empathie : affective, cognitive et motrice :

  • L’empathie émotionnelle ou affective fait référence à la réponse émotionnelle d’un observateur à l’état émotionnel d’une autre personne.

  • L’empathie cognitive, autrement appelée la théorie de la pensée (theorie of mind) reflète la capacité d’un individu à déduire des états mentaux et émotionnels ainsi que des dispositions comportementales chez un autre individu.

  • L’empathie motrice se définit par la tendance automatique à imiter et se synchroniser sur les expressions faciales, les caractéristiques vocales, les postures et les mouvements d’une autre personne. ![endif]--


Il est essentiel de faire la différence entre empathie, sympathie et contagion émotionnelle. Ces concepts sont particulièrement bien explicités dans la vidéo suivante (Julie Grezes, 2014) :




Bibliographie :


Boulanger, C., & Lançon, C. (2006). L'empathie: réflexions sur un concept. Paper presented at the Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique.

Bzdok, D., Schilbach, L., Vogeley, K., Schneider, K., Laird, A. R., Langner, R., & Eickhoff, S. B. (2012). Parsing the neural correlates of moral cognition: ALE meta-analysis on morality, theory of mind, and empathy. Brain Structure and Function, 217(4), 783-796. doi: 10.1007/s00429-012-0380-y

Seehausen, M., Kazzer, P., Bajbouj, M., Heekeren, H. R., Jacobs, A. M., Klann-Delius, G., . . . Prehn, K. (2014). Talking about social conflict in the MRI scanner: Neural correlates of being empathized with. NeuroImage, 84, 951-961. doi: 10.1016/j.neuroimage.2013.09.056

Zech, E. (2008). Que reste-t-il des conditions nécessaires et suffisantes au changement thérapeutique ? Approche Centrée sur la Personne. Pratique et recherche, 8(2), 31. doi: 10.3917/acp.008.0031

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